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LA POPULATION, L’HABITAT RURAL

     Comme dans la plupart des campagnes françaises, la population de notre village qui n’avait cessé de croître jusqu’en 1836 commença à diminuer vers 1840. Les raisons de cette dépopulation sont nombreuses. L’autorité du chef de famille entraînait le départ des enfants. Souvent l’aîné restait à la ferme ; les cadets devaient trouver du travail ailleurs. Le "mépris" du travail de la terre se répandait, l’attrait des villes et de leurs facilités plus ou moins réelles de vivre encourageaient les jeunes à partir. Les revenus agricoles devenaient insuffisants pour faire vivre toute la famille, tout ceci aggravé par les pertes occasionnées par les maladies des plantes et les intempéries.

 

     Tableau des divers recensements de la population

Années

Nbre d’habitants

Années

Nbre d’habitants

1807

740

1929

548

1836

900

1939

537

1847

860

1954

432

1852

816

1962

420

1870

742

1968

379

1875

648

1975

329

1893

609

1982

331

1900

583

1990

329

1905

598

1994

322

 

Graphique 1 : Naissances et décés depuis 1900 à Mant

Graphique 2 : Evolution de la population de 1807 à 1995

 

     Au cours du XIXe siècle, la population n’a cessé de diminuer comme on a pu le constater. Cependant à la fin du siècle dernier la commune de Mant s’est agrandie d’une trentaine d’habitants, puisqu’un quartier de Malaussanne, Pyrénées Atlantiques, a été rattaché à la commune vers 1899. En effet le quartier de Labouyrie avec les maisons de Laou, Labouyrie, Lacoustouille, Polycarpe, Moëme, Lamarque et d’autres qui n’existent plus était sur le territoire de Malaussanne. Dès 1890, les habitants de ce quartier ont demandé le rattachement à la commune de Mant. Le 24 Juin 1892, le conseil municipal de Mant délibère et donne son avis favorable, tous les éléments étant réunis : la pétition de tout le quartier, les plans, les comptes de gestion, l’état des dettes de la commune de Malaussanne, le procès-verbal de l’enquête.

     Les raisons invoquées, comme en témoignent les nombreuses lettres échangées entre les habitants de ce quartier et les autorités de l’Etat, sont les suivantes : le quartier est séparé de Malaussanne par le ruisseau de Baillé et est proche du bourg de Mant. Les habitations sont très éloignées du bourg de Malaussanne, de l’église, du cimetière, de l’école (6 kilomètres), alors qu’il n’y a qu’un kilomètre jusqu’à la mairie de Mant. Il n’existe qu’un chemin de chèvres pour se rendre de ce quartier à Malaussanne, avec deux ruisseaux à traverser, qui ont parfois des crues importantes, ou bien la seule possibilité est de rejoindre la route Mant Malaussanne en passant au bourg de notre village. Ils invoquent également qu’ils ont le même dialecte et les mêmes coutumes. Vraisemblablement le rattachement a été effectif en 1899. A Malaussanne, le Conseil Municipal réuni en session extraordinaire, le 13 octobre 1895, a donné un avis favorable. " Le Conseil Municipal délibère qu’il y a lieu de distraire de la commune de Malaussanne, la section de "Las Coustouilles" pour la réunir à la commune de Mant, suivant les nouvelles limites indiquées au plan dressé le 27 septembre 1894, par Monsieur l’Ingénieur ordinaire d’Orthez". ( Extrait de la réunion du Conseil municipal de Malaussanne)

     Lettre des habitants de ce quartier, à Monsieur Constant Dulau, Député de l’arrondissement de St Sever.

     Mr le Député,

     Les habitants du quartier Las Coustouilles de la commune de Malaussanne, soussignés, prennent la liberté de vous adresser ci-inclus un exemplaire de la pétition qu’ils vont adresser à Monsieur le Sous-Préfet d’ Orthez, aux fins de provoquer la distraction de leur quartier du territoire de la dite commune et son annexion à celle de Mant.
     Landais par leur dialecte, par leurs habitudes autant que par leurs ardentes aspirations, Mantois par leurs plus indispensables et plus douces relations, c’est pourtant au nom de l’humanité qu’ils implorent cette mesure.
     Ce n’est pas dans une république démocratique et libérale qu’on se réclame en vain de cet auguste nom. Ce n’est pas à votre porte que nous frapperons inutilement, ce mot éloquent à la bouche.
     La lecture de notre pétition vous donnera la mesure de l’éternel bienfait que nous implorons, et la preuve que ce bienfait ne coûtera presque rien à personne.
     Aussi, nous espérons que nos enfants associeront dans leurs bénédictions, votre personne à ceux auxquels nous devrons le bienfait si impatiemment attendu et l’année prochaine ce sera un double bonheur de déposer votre nom dans l’urne, ce sera d’abord la satisfaction d’un impérieux besoin de reconnaissance, ce sera enfin le doux essai de nos fonctions de citoyens landais.
     Et nous sommes Monsieur le Député vos très respectueux et très dévoués serviteurs (Les noms des signataires de la pétition ne sont pas notés).

     Lettre adressée au Sous-Préfet d’Orthez.

     Monsieur le Sous-Préfet

     Les soussignés habitants du quartier Labouyrie de la commune de Malaussanne ont l’honneur de vous exposer que leurs demeures sont éloignées de l’Eglise, de l’Ecole et du cimetière de la dite commune d’environ cinq kilomètres, que cette distance s’accroît d’un kilomètre lorsque les crues de deux ruisseaux Larruton de deça et Larruton de delà inondent le pied du vallon situé au pied du dit quartier...
     Les convois funèbres, les élèves du catéchisme de l’école sont obligés de passer au bourg de Mant (Landes) et de suivre la route de Monget à Samadet pour rejoindre le chemin n° 64. Leurs demeures ne sont éloignées que d’environ mille mètres du bourg de Mant...Ils ont leurs relations les plus habituelles et les plus fréquentes avec les habitants de Mant, avec qui d’ailleurs par leur dialecte et leurs habitudes ils forment une population parfaitement homogène. Au point de vue topographie ce quartier forme une enclave enserrée de tous côtés par le territoire de Mant excepté du midi où le ruisseau Larruton de deça semble le retrancher du territoire de Malaussanne...

     Dans une autre lettre il est dit :

     "Les habitants qui occupent ce quartier sont une trentaine. Ils vivent misérablement, les seules exploitations qui ont cours dans ce coin perdu, sont des exploitations agricoles avec des procédés d’un autre âge. Il est dès lors évident que les convenances des habitants et l’amélioration de leur sort sont les deux seules considérations de la population du quartier de Laou... Nous vous prions de seconder les efforts de cette unanimité, et d’émettre un avis qui lui soit favorable. Il appartiendra après nous, à Messieurs les Préfets des Landes et des Basses-Pyrénées de contrôler l’exactitude des faits que nous avons signalés et de prescrire les enquêtes qui seront jugées nécessairesLes conseils généraux des deux départements intéressés, ainsi que le Conseil d’Etat devront donner leur avis.Le dernier mot appartiendra au parlement. Il est dans ses attributions, vous ne l’ignorez pas, d’édicter la loi qui modifiera les deux circonscriptions départementales des Basses-Pyrénées et des Landes.

     Lettre du ministre de l’intérieur.

     " Ministère de l’intérieur          Paris le 18 Décembre 1897

     Mr le Député et cher Collègue,

     Vous avez bien voulu appeler à mon attention sur l’intérêt qui s’attache à ce qu’il soit statué dans le plus bref délai possible sur un projet tendant à annexer à la commune de Mant Landes, une partie du territoire de la commune de Malaussanne (Basses Pyrénées) .J’ai l’honneur de vous faire connaître que le dossier de l’affaire instruite par les soins de Mr le Préfet des Basses-Pyrénées a du être communiqué à Mr le Préfet des Landes pour être mis sous les yeux du Conseil Général de ce Département, appelé aux termes de la loi à donner son avis sur le projet.
     Les pièces m’ont été retournées le 24 Juin dernier, avec la délibération prise par l’Assemblée Départementale et je les ai transmises à Mr le Garde des Sceaux à qui il appartient de se prononcer sur l’opportunité d’une mesure dont l’adoption entraînerait la modification du ressort de deux tribunaux de première instance et de deux circonscriptions de justice de paix.
     Mon collègue m’a fait parvenir le 14 Novembre dernier accompagné d’un avis favorable le dossier de l’affaire qui est soumis en ce moment à l’examen de divers services de mon administration. J’ai prescrit les mesures nécessaires pour qu’il fût procédé le plus tôt possible à la préparation de loi à intervenir.
                Agréez, cher Collègue, mes sincères salutations.

                              L Barthou. "

 

 

LES MAISONS DU VILLAGE

     L’eau étant à une profondeur moyenne et les sources étant nombreuses, les maisons sont disséminées dans la campagne. Elles tournent le dos aux vents froids et humides de l’Ouest. Autrefois la plupart des maisons étaient basses, peu confortables, avec seulement deux ou trois chambres. Certaines étaient construites avec des murs de torchis, constitué de boue argileuse dans laquelle on pétrissait de la paille. Ce mélange était maintenu et soutenu par un colombage en bois dur de chêne ou de châtaignier. Le sol était en terre battue ; de la cuisine on pouvait passer à l’étable attenante. Les maisons des habitants plus aisés, aux murs construits en pierre, avaient aussi des cloisons de torchis, mais le sol carrelé ou planchéié. Les cours de fermes n’étaient pas coquettes comme de nos jours. En Chalosse le tas de fumier situé entre l’étable et la maison témoignait d’un grand laisser-aller, car les volailles, poules, canards, oies en éparpillaient une bonne partie sur le sol et quand on arrivait devant la porte de la cuisine, on avait pataugé dans une fange noirâtre remplie de piquants d’ajoncs.

     La vie des habitants était commandée, sommeil excepté, par le feu de cheminée qui cuisait les aliments, séchait les vêtements, permettait les réunions à l’abri, apportait la chaleur et la lumière. Souvent la porte restait ouverte, car elle éclairait autant que la petite fenêtre, et créait aussi le courant d’air nécessaire au tirage de la cheminée. Sous la grande hotte de la cheminée, l’emplacement du foyer était large pour mettre de longues bûches et réunir la famille autour de l’âtre protégé par des plaques de fonte.

     La crémaillère à laquelle on accrochait chaudrons et marmites, tenait au bout d’une chaîne aux anneaux ronds ou longs, plats chez les humbles, torsadés chez les plus riches.

     Allumer un feu est facile aujourd’hui avec des allumettes, du papier, des produits inflammables. A la fin du XIXe siècle, le papier était rare à la campagne. Ce n’est qu’à partir de 1920, qu’il s’est répandu sous forme de journaux et d’emballage. Les allumettes furent un luxe jusqu’à la guerre 1914-1918 et en pratique, les gens modestes s’évertuaient à garder le feu. Dans la journée, on l’entretenait régulièrement, la difficulté commençait avec la nuit. Le feu était conservé dans des cendres encore chaudes car à l’abri de l’air, les braises incandescentes se consumaient plus lentement. Le lendemain, il suffisait de dégager la cendre, d’ajouter des brindilles, de souffler.

     Les chenets en fer forgé, de petite taille chez les pauvres, de taille moyenne chez les plus aisés, possédant un tournebroche pour cuire la viande chez les riches, soutenaient les bûches. La cendre servait pour la lessive du linge, le récurage des chaudrons bassines etc., l’amendement des terres.

Moules à beurre, lampe et vaiselle

 

Les ustensiles de cuisine

     Les fourneaux ne sont pas connus dans les campagnes avant le XXe siècle. Jusqu’alors, toute la cuisine se fait dans l’âtre, sur les charbons à l’aide de divers ustensiles. Les uns, marmites en fonte ou en fer, chaudrons, sont suspendus au-dessus des flammes à la crémaillère par une anse ; les autres, pots de terre, cocottes, etc., chauffent sur les charbons ou devant le feu et sont déplacés à l’aide de poignées, anses, ou oreilles. Les autres ustensiles utilisés sont des casseroles à longue queue, des poêles pour les fritures que l’on posait sur la "servante" ou sur un trépied, des grils de différentes formes, des grille-pain.

 

L’eau

     Avec le feu, l’élément indispensable est l’eau. L’évier, encastré dans le mur, creusé en forme de cuvette dans une pierre horizontale, avait deux extrémités en forme de plateaux pour poser les récipients, généralement des cruches en terre. Il y a très longtemps, toutes les familles de Mant allaient chercher l’eau à la fontaine. Comme nous l’avons vu les fontaines étaient nombreuses dans les différents quartiers. C’était souvent le travail des enfants d’aller, après l’école, chercher l’eau pour la provision du lendemain : l’eau pour le repas, la cuisine, la toilette. Lorsque l’eau était trop éloignée de la maison, on allait à la fontaine, remplir une barrique posée sur un char tiré par les bœufs. Petit à petit sont apparus les puits. Il fallait creuser très profond pour trouver la nappe souterraine ; ces puits étaient bâtis ou busés. Il existait plusieurs sortes de puits : puits à balancier, avec un treuil, avec une poulie. En général, un seau accroché à la chaîne ou à un câble était envoyé au fond du puits et remonté avec le treuil ou la poulie. Plus tard, des pompes furent installées. Par un système de piston, elles permettaient de remonter l’eau à la surface. Dès 1910, certaines maisons du bourg en furent équipées ; en 1934, le puits de l’école en fut pourvu. Avec l’arrivée de l’électricité, quelques agriculteurs ajoutèrent un moteur pour monter l’eau automatiquement. Ce fut l’époque des motopompes qui permirent d’amener l’eau dans les maisons. Quel progrès! Les premières salles de bain améliorèrent le confort vers 1950.

     L’adduction d’eau courante date de Février 1970.

Mesures de capacité et poteries

 

L’électricité

     Pendant bien longtemps, les habitants de Mant n’ont eu pour éclairage que la lueur de la chandelle de résine, de la bougie, puis des lampes à pétrole. Pour sortir la nuit, on utilisait les lampes à carbure.

     Jusqu’en 1930, tous les outils étaient actionnés à la main ou avec des moteurs à essence. On en comptait peu dans le village.

     Dès 1926, Adolphe Maysonnave, Maire, expose l’intérêt que présente la distribution de l’énergie électrique pour l’éclairage et la force motrice. Un syndicat intercommunal dont le siège est à Morganx est créé.

     Ce n’est que le 11 Octobre 1929, que la première ligne électrique est installée à Mant. La commune prend en charge la dépense supplémentaire que nécessite tout branchement lorsqu’il dépasse 30 mètres. L’électrification des écarts ne se réalise qu’en 1936, certains attendront même après la guerre pour avoir un branchement définitif. Il a fallu attendre encore des années pour avoir la force triphasée. En 1961, le secteur électrique en mauvais état est transformé, et le voltage passe de 110 volts à 220 volts. En 1996, l’enfouissement du réseau électrique a été réalisé du Hall des Sports à la Mairie.

Le téléphone

     En 1924, la première ligne de téléphone Hagetmau Mant a été ouverte. La cabine téléphonique installée chez René Salles permettait aux habitants de Mant de faire les appels les plus urgents. De 1925 à 1965, dix téléphones ont été installés chez des particuliers. Actuellement, ce moyen de communication est indispensable, presque toutes les maisons du village en sont pourvues.

La distribution du courrier

     Jusqu’en 1944, date de l’installation de l’Agence Postale chez Joseph Courrège, la distribution du courrier était assurée par la Poste de Samadet. Le facteur faisait sa tournée à bicyclette.

     Mr Dubroca, Mr Hontang, Mme Monségur ont assuré le service depuis Samadet. En 1944, c’est Joseph Courrège qui a distribué le courrier transporté en camionnette, dans toute la commune. Ensuite Raoul a pris la succession de son père. L’Agence Postale ayant été supprimée en 1975, c’est Mr Dupouy d’Hauriet qui, depuis Hagetmau, distribue le courrier à Monségur, Mant et Monget.

Bouillotte

 

Le pain

     Jusqu’à la fin de la guerre 1914-1918, le paysan landais faisait son pain. A la campagne la plupart des familles, même démunies, avaient un four attenant à la maison. C’était à l’extérieur, une construction basse formant une demi-coupole s’ouvrant côté cuisine. La porte métallique en fonte, portait au centre, un œilleton qui permettait de surveiller la progression de la cuisson, en mettant la personne à l’abri de la chaleur intense. Toutes les semaines, la ou le responsable de la fabrication du pain, pétrissait la pâte, chauffait le four, cuisait les grosses miches pour la maisonnée.

     Pour la farine, les meuniers, nombreux à l’époque allaient de ferme en ferme, à jour fixe, prendre le blé et le maïs à dos de mulet ou pendant la mauvaise saison avec une charrette. Selon la tradition très ancienne, les meuniers étaient rémunérés, non en espèces, mais en nature grâce à l’usage général de la "pugnère". La "pugnère", mot gascon qui signifie poignée était donc le salaire que prélevait le meunier sur la quantité à moudre. Il prenait deux ou trois poignées l’équivalent de deux ou trois litres par mesure de vingt litres. A cette époque où le service des fraudes n’existait pas, les meuniers étaient soupçonnés de prélever plus que leur dû.

 

 

 

Lampes et bénitiers

Poteries de Garros

Fers à repasser

 

Les moulins

     Mant avait quatre moulins. Le moulin de Biéou sur la route de Malaussanne construit pendant la Révolution (Début 17 Ventôse An V, fin 24 Frimaire An VI : renseignement trouvé aux archives départementales). Ce moulin occupé par la famille Maysonnave a fonctionné jusqu’à la fin du XIXe siècle. La famille Salles venue de Malaussanne l’a acheté en 1906. Leur fille, Fernande Castède y habite encore. Pendant la guerre 1939-1945, à cause de la pénurie, il a de nouveau été mis en marche puis a cessé toute activité par la suite.

     Le moulin de Lafitte, sur le ruisseau de Saint-Pierre, construit en 1809, a été démoli. Quelques pierres subsistent encore. Les pierres de ce moulin ont servi à construire la grange de Mr Prugue à Peillane. (Renseignement donné par Adolphe Poudenx).

     Le moulin du Placiat à la limite de Monségur, appartenait à Monsieur de France. La famille d’Amélie Fortage l’habitait et son frère s’occupait du moulin qui a été le dernier à arrêter ses meules.

     Le moulin de Baillé appartenait avant 1870, à Mr Victor de Juncarot, rentier, demeurant à Monget et à Mr Charles Dupin de Juncarot demeurant à Saint-Sever. Vendu à Mr Duluc dit "Cassou" propriétaire et forgeron à Mant il appartenait à sa fille Jeanne, mariée à Basté. Il fut échangé en 1883 contre la propriété de Moëme. (Je possède l’acte de l’échange puisque Jeanne Duluc est la trisaïeule de Gaston Castaignos)

     Célestine Quinotte devint ainsi propriétaire de ce moulin à deux meules en 1883. Sa fille Augustine, mariée à J P Demen du Cardénaou était la mère d’Alfred Demen décédé en 1992, et d’Aurélie, du moulin de Monget. Ce moulin a cessé de fonctionner vers les années 50.

 

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